Selon les textes anciens du Vajrayana et plus précisément ceux du Gourou Rimpotché, chaque Mala servirait plus précisément une pratique, en voici quelques exemples :
- Le Mala en graine de Bodhi est le seul adapté à toutes les pratiques
- Le Mala en coquillage, terre, graine ou bois est davantage adapté aux pratiques de méditation
- Le Mala en Dzi peut remplacer n’importe quelle pierre
- Le Mala en cristal de Roche est utilisé pour la pratique des purification
Il est fortement déconseillé de réaliser des malas tibétains avec plusieurs perles, car au-delà d’un aspect réjouissant pour l’œil, le résultat de la pratique pourrait s’avérer aussi mitigé que la diversité des perles !
Selon certains textes anciens, certains malas démultiplieraient le karma, les malas en graine multiplierait le karma positif par 20 millions, ceux en perles le multiplierait par 100 millions…
Avant toute utilisation, il est préconisé de faire bénir son mala par un moine, et si cela n’est pas possible immédiatement, tout au moins le bénir soi-même afin de l’imprégner de notre propre énergie et au moyen d’un mantra. N’utilisez pas de mala qui ne possède pas les 108 perles, ni un mala abîmé, ni un mala ayant appartenu à quiconque. Un mala est un objet bouddhiste très personnel qui ne doit pas être prêté.